La Cour pénale internationale (CPI) a délivré cette semaine des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de l’ancien ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, ainsi que d’un ancien commandant du Hamas, Mohammed Deif, en raison d’allégations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Selon le porte-parole de la CPI, Fadi El Abdallah, ces mandats signifient que « les juges ont trouvé des preuves suffisantes établissant des motifs raisonnables de croire que les suspects sont responsables de crimes relevant de la compétence de la Cour ».
Au micro de Reem Abaza d’ONU Info, M. Abdallah revient sur les charges et soulignent qu’il s’agit pour d’une étape préliminaire de la procédure, et non d’un jugement « qui ne peut être délivré qu’après un procès ».
« Les juges sont d’une moralité et d’une intégralité reconnues », affirme le porte-parole de la CPI, soulignant qu’ils ont pris leur décision sur la base des déclarations du Procureur, des règles du droit applicable, mais également les observations et demandes d’Israël et d’autres États et des acteurs de la société civile « qui ont présenté également, en tant que ami de la Cour, un grand nombre d’observations et de requêtes ».
(Extrait sonore : Fadi El Abdallah, porte-parole de la CPI ; propos recueillis par Reem Abaza ONU Info)
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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