« Il continue de suivre de près l’évolution de la situation dans le pays, notamment l’annonce par le chef d’état-major de l’armée de la démission de la Première ministre Sheikh Hasina et les projets de formation d’un gouvernement intérimaire », a dit son porte-parole adjoint, Farhan Haq, dans une déclaration à la presse.
Selon la presse, la Première ministre démissionnaire a fui le pays alors que la répression des manifestations a fait des centaines de morts ces dernières semaines.
Appel au calme
Le chef de l’ONU, qui « appelle toutes les parties au calme et à la retenue et souligne l’importance d’une transition pacifique, ordonnée et démocratique », réclame le « plein respect des droits humains ». « Il continue de souligner la nécessité d’une enquête complète, indépendante, impartiale et transparente sur tous les actes de violence », a ajouté son porte-parole adjoint.
Plus de 300 personnes, dont de nombreux enfants, auraient été tuées depuis le début des manifestations organisées par les étudiants, et plus de 20.000 blessées. Ce bain de sang est l’un des pires jamais observés au Bangladesh.
Les troubles ont commencé en juillet avec des manifestations d’étudiants contre les quotas de postes dans la fonction publique. Bien que le projet ait été abandonné, les manifestations ont repris la semaine dernière, avec pour principale revendication la démission de la Première ministre Sheikh Hasina et la traduction en justice des responsables de la répression violente des manifestations.
Au pouvoir depuis 2009
Mme Hasina était au pouvoir depuis janvier 2009, après avoir dirigé le pays de 1996 à 2001.
Le chef de l’armée bangladaise a annoncé dans un discours télévisé à la nation après son départ qu’un gouvernement intérimaire serait formé, mais aucun autre détail n’a été fourni.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a déclaré lundi qu’il était essentiel que la transition du pouvoir au Bangladesh se fasse de manière pacifique et guidée par les droits de l’homme.
« La transition doit être menée de manière transparente et responsable, et être inclusive et ouverte à la participation significative de tous les Bangladais », a-t-il dit dans une déclaration à la presse. « Il ne doit y avoir aucune nouvelle violence ni représailles ».
Dimanche, le chef des droits de l’homme de l’ONU avait appelé à un arrêt immédiat des violences au Bangladesh, et s’était dit inquiet de la situation dans la perspective d’une manifestation prévue à Dhaka lundi.
Il avait souligné combien il était important que les auteurs de violations des droits de l’homme rendent des comptes. « La communauté internationale doit faire comprendre qu’à ce moment crucial, il n’y aura pas d’impunité ».
Il avait appelé le gouvernement bangladais à cesser de cibler les personnes participant pacifiquement au mouvement de protestation et à libérer immédiatement les personnes détenues arbitrairement.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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