« Mon message aujourd’hui est le suivant : nous ramenons le Royaume-Uni à un leadership mondial responsable parce que je pense que le système international peut être meilleur », a-t-il déclaré. « C’est le moment de réaffirmer les principes fondamentaux… de s’engager à nouveau auprès de l’ONU… de travailler ensemble pour la paix, le progrès et l’égalité ».
Esquissant une voie vers ces objectifs, il a d’abord souligné les guerres en cours, exprimant le soutien de Londres à l’Ukraine.
Appelant Israël à « reculer du bord du gouffre » pour laisser la place à un règlement diplomatique, il a déclaré qu’un cessez-le-feu immédiat était nécessaire à Gaza, où les souffrances continuent de s’accroître. La diplomatie est le seul moyen de briser le cycle de la violence, a-t-il dit.
Des institutions de paix en difficulté
Le Premier ministre britannique a estimé qu’il fallait « faire face à certaines dures vérités » : « Les institutions de paix sont en difficulté, sous-financées, sous pression et surpolitisées ».
Le cadre de contrôle des armements a commencé à disparaître et l’intelligence artificielle commence à être utilisée à des fins militaires sans réglementation, a-t-il noté.
« C’est pourquoi le nouveau Pacte pour l’avenir est si important » pour, entre autres, rendre les institutions de paix aptes à remplir leur rôle à un moment où le monde doit également remettre sur les rails les Objectifs de développement durable (ODD), a-t-il poursuivi.
En même temps, la menace existentielle du changement climatique se produit « ici et maintenant », a-t-il averti, notant que le Royaume-Uni fait sa part, ayant levé une interdiction de facto de l’éolien terrestre, mis fin à de nouvelles licences pétrolières et gazières et créé Great British Energy, « alors que nous devenons la première grande économie à passer à l’énergie propre d’ici 2030 ».
« Nous atteindrons notre objectif de zéro émission nette », a affirmé M. Starmer, « et nous aiderons les autres à faire de même », notamment en contribuant à l’adaptation au changement climatique, car « ceux qui n’ont pas provoqué cette crise ne doivent pas être laissés à eux-mêmes pour en subir les conséquences ».
Certaines mesures sont désormais nécessaires, notamment une approche plus audacieuse pour s’attaquer à la dette insoutenable, aux obstacles à l’investissement et à la tarification du coût des émissions, a-t-il poursuivi.
En outre, une étape cruciale dans la lutte contre la pauvreté représente un moment opportun pour mettre en œuvre des plans ambitieux. En attendant, une réforme est également nécessaire, notamment celle du Conseil de sécurité de l’ONU.
« Nous sommes prêts à travailler avec tous les membres de l’ONU car l’ampleur des défis auxquels nous sommes confrontés l’exige, et notre prospérité et notre sécurité en dépendent », a déclaré le Premier ministre britannique. « Ensemble, dans notre intérêt à tous, nous pouvons changer de direction et nous éloigner du chemin dangereux et destructeur sur lequel nous nous trouvons pour nous tourner plutôt vers l’État de droit, vers la coopération, la responsabilité et le progrès, vers la paix ».
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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