Dix-neuf corps ont été découverts à Jakharrah, à environ 400 km au sud de la ville côtière de Benghazi, tandis qu’au moins 30 autres ont été retrouvés dans une fosse commune dans le désert d’Alkufra, au sud-est. On estime que la deuxième fosse pourrait contenir jusqu’à 70 corps.

On ne sait pas encore comment les personnes sont mortes ni leur nationalité, bien que l’OIM ait confirmé que certaines d’entre elles avaient été retrouvées avec des blessures par balle.

« La perte de ces vies est un autre rappel tragique des dangers auxquels sont confrontés les migrants qui se lancent dans des voyages périlleux », a déclaré Nicoletta Giordano, chef de mission de l’OIM en Libye.

Descente de police

« Beaucoup trop de migrants subissent une exploitation, des violences et des abus graves au cours de ces voyages, ce qui souligne la nécessité de donner la priorité aux droits de l’homme et de protéger les personnes en danger ».

Les deux fosses ont été découvertes à la suite d’une descente de police sur un site de traite d’êtres humains, au cours de laquelle des centaines de migrants ont été sauvés des mains des trafiquants.

La route qui traverse le désert libyen jusqu’aux côtes de la Méditerranée est souvent utilisée par les trafiquants pour faire passer clandestinement des personnes en Europe.

© SOS Mediterranee/ Anthony Jean

Un bateau transportant des migrants à 34 milles nautiques des côtes libyennes. (archives).

Les forces de sécurité libyennes ont poursuivi leurs opérations pour capturer les personnes responsables de la mort des migrants et, selon les médias, un Libyen et deux ressortissants étrangers ont été arrêtés.

L’OIM a exhorté les autorités libyennes à « assurer une récupération, une identification et un transfert dignes des restes des migrants décédés, tout en informant et en aidant leurs familles ».

Un fosse commune découverte en 2024

Ce n’est pas la première fois qu’une fosse commune est découverte en Libye. En mars 2024, des corps de 65 migrants ont été retrouvés dans le sud-ouest du pays.

Selon le projet Migrants disparus de l’OIM, sur les 965 décès et disparitions enregistrés en Libye en 2024, plus de 22 % se sont produits sur des routes terrestres.

« Cela met en évidence les risques souvent négligés auxquels les migrants sont confrontés sur les routes terrestres, où les décès sont souvent sous-déclarés », a dit l’OIM, ajoutant que « le renforcement de la collecte de données, des efforts de recherche et de secours et des mécanismes de protection des migrants le long de ces routes est essentiel pour éviter de nouvelles pertes en vies humaines ».

L’agence onusienne a exhorté tous les gouvernements et autorités situés le long des routes de trafic de migrants à renforcer la collaboration régionale pour protéger les migrants, quel que soit leur statut.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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