Répondant aux questions de la presse à son arrivée, M. Pedersen a observé le changement « immense » après la chute du régime Assad. « Ce changement en soi crée de grands espoirs, mais nous savons tous que de nombreux défis nous attendent encore. Nous devons donc faire les choses correctement dès le début », a-t-il dit
Il a jugé nécessaire de lancer un processus politique qui inclut tous les Syriens et qui « doit évidemment être mené par les Syriens eux-mêmes ».
Prestations de services, ordre public et sécurité
Le deuxième défi, selon lui, c’est de faire en sorte que les institutions de l’État soient opérationnelles, la prestation de services, l’ordre public et la sécurité étant « extrêmement importants ».
S’agissant de la crise humanitaire, il a estimé qu’il fallait s’assurer que la Syrie reçoive « une aide humanitaire immédiate accrue » pour la population syrienne et pour tous les réfugiés qui veulent rentrer. « C’est extrêmement important », a-t-il dit.
Quant à la question de la reprise économique, « nous devons nous assurer que cela soit réglé rapidement. Nous espérons voir une fin rapide des sanctions, afin que nous puissions vraiment voir un rassemblement autour de la reconstruction de la Syrie ».
Enfin, il a jugé nécessaire que justice soit rendue et que les auteurs de crimes rendent des comptes. « Nous devons nous assurer que cela passe par un système judiciaire crédible, et que nous n’assisterons à aucune vengeance », a affirmé M. Pedersen.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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