« Il est impératif de cesser les affrontements et de reprendre le chemin du dialogue et des processus politiques », a déclaré mardi Bruno Lemarquis, dans un communiqué de presse.

L’appel du Coordonnateur humanitaire en RDC intervenait alors que les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), soutenus par l’armée rwandaise, ont fait irruption vendredi dernier dans Bukavu, la capitale du Sud-Kivu, moins de trois semaines après avoir pris le contrôle de Goma, la capitale de la province voisine du Nord-Kivu.

Le lendemain, samedi 15 février, le Coordonnateur humanitaire a indiqué que des installations et entrepôts humanitaires avaient été pillés à Bukavu, limitant les capacités de réponse, déjà fortement réduites, des organisations humanitaires.

M. Lemarquis a exhorté toutes les parties belligérantes à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, à garantir la sécurité des infrastructures humanitaires et à assurer un accès sûr et sans entraves aux acteurs humanitaires, afin qu’ils puissent apporter l’aide vitale aux populations dans le besoin.

Repris des vols humanitaires

Pour faciliter l’acheminement de l’aide aux populations, le haut responsable a également insisté sur la nécessité de procéder rapidement à la réouverture de l’aéroport de Goma et celui de Kavumu, qui dessert le Sud-Kivu. 

Dans un entretien vidéo avec ONU Info, la semaine dernière, M. Lemarquis indiquait que les deux aéroport constituaient jusqu’à il y a peu les principales voies d’accès humanitaire aux deux province de l’est du pays.

« J’appelle toutes les parties à prendre les mesures nécessaires pour permettre la reprise des vols humanitaires », a-t-il insisté.

Selon M. Lemarquis, les combats récents ont également forcé de nombreuses personnes à fuir dans des conditions précaires. 

« La population ne peut plus continuer à payer un prix aussi lourd pour un conflit qui ne cesse de s’étendre et qui menace désormais la stabilité de toute la région », a-t-il dit.

Respect des droits des déplacés

Le Coordonnateur humanitaire a appelé au strict respect des droits des personnes déplacées. 

Avant même le début des combats, au mois de janvier, le Sud-Kivu comptait déjà 1,65 million de personnes déplacées, soit un peu plus de 20 % de la population de la province, en lien avec d’autres différends communautaires, des conflits de propriété foncière et des glissements de terrain le long du lac Kivu.

M. Lemaquis a rappelé que tout retour ne pouvait se faire que sur une base volontaire, dans des conditions « sûres, dignes et durables », conformément aux principes internationaux.

« Je réaffirme que notre seule mission est d’apporter une assistance vitale et une protection aux populations les plus vulnérables, où qu’elles se trouvent », a-t-il déclaré. 

« Cette action est guidée par les principes humanitaires de neutralité, d’impartialité, d’humanité et d’indépendance, sans prendre parti ni s’engager dans des considérations politiques », a-t-il ajouté.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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