« Nous assistons à des actes de guerre à Gaza qui témoignent d’un mépris total pour la vie humaine », ont déploré lundi six chefs d’agence des Nations Unies, dans une déclaration conjointe* . 

Les humanitaires onusiens signalent qu’« aucun produit commercial ou humanitaire n’est entré à Gaza depuis plus d’un mois », alors que les nouveaux ordres de déplacement israéliens ont forcé des centaines de milliers de Palestiniens « à fuir une fois de plus, n’ayant nulle part où aller en toute sécurité », et que « personne n’est en sécurité ».

Prises au piège, bombardées et de nouveau affamées

« Plus de 2,1 millions de personnes sont prises au piège, bombardées et de nouveau affamées, tandis qu’aux points de passage, les réserves de nourriture, de médicaments, de carburant et d’abris s’accumulent et les équipements vitaux sont bloqués », déplorent les humanitaires, qui exhortent au respect du droit humanitaire international y compris la protection des civils, la facilitation de l’aide, la libération des otages et la reprise du cessez-le-feu.

Les chefs des six agences onusiennes signalent que plus de 1.000 enfants auraient été tués ou blessés au cours de la seule semaine qui a suivi la rupture du cessez-le-feu, soit le nombre le plus élevé de décès d’enfants à Gaza en une semaine depuis un an.

Les 25 boulangeries soutenues par le Programme alimentaire mondial pendant le cessez-le-feu ont dû fermer il y a quelques jours en raison de la pénurie de farine et de gaz de cuisine.

Aussi, le système de santé n’est que partiellement fonctionnel et est débordé, alors que les fournitures médicales et traumatologiques essentielles s’épuisent rapidement, menaçant de réduire à néant les progrès durement acquis pour maintenir le système de santé opérationnel.

Un court répit, mais les produits de base manquent

Les haut responsables humanitaires affirment que le dernier cessez-le-feu leur a permis « de réaliser en 60 jours ce que les bombes, les obstacles et les pillages avaient empêchés en 470 jours de guerre : l’acheminement de fournitures vitales dans la quasi-totalité de la bande de Gaza ».

« Bien que cela ait offert un court répit, les affirmations selon lesquelles il y a maintenant suffisamment de nourriture pour nourrir tous les Palestiniens de Gaza sont loin de correspondre à la réalité sur le terrain, et les produits de base sont extrêmement rares », ont-ils toutefois démenti.

« Protéger les civils. Faciliter l’aide. Libérer les otages. Renouveler le cessez-le-feu », ont martelé les chefs d’agences onusiens.

 

 

 

* La déclaration a été publiée par le Coordinateur des secours d’urgence du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), Tom Fletcher, la Directrice exécutive du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Catherine Russell; le Directeur exécutif du Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS), Jorge Moreira da Silva ; le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Philippe Lazzarini ; la Directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM), Cindy McCain ; et le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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