Le PAM a publié lundi un communiqué condamnant l’attaque, insistant sur le fait que ses véhicules étaient « clairement identifiés ».
« Au moins 16 balles » ont touché le convoi de trois véhicules transportant huit membres du personnel qui ont essuyé des tirs près du poste de contrôle de Wadi Gaza. « Heureusement, aucun membre du personnel n’a été blessé lors de cette rencontre terrifiante », a ajouté l’agence.
Toutes les autorisations nécessaires ont été obtenues auprès des autorités israéliennes et le PAM a déclaré qu’il s’agissait « simplement du dernier exemple de l’environnement de travail complexe et dangereux » auquel ses équipes sont confrontées.
Frappe sur un entrepôt
Cette évolution intervient alors qu’un missile a frappé un entrepôt de distribution de farine dans le centre de Gaza géré par un partenaire humanitaire de l’ONU ce week-end, faisant trois blessés graves parmi les travailleurs humanitaires.
Les équipes des agences de l’ONU à proximité de l’entrepôt ont déclaré avoir entendu des gens crier après la frappe. Elles ont également signalé des pillages et des coups de feu après l’explosion de dimanche dans les locaux du centre de développement MA’AN.
Cela fait 15 mois que la guerre a éclaté à Gaza, provoquée par les attaques terroristes menées par le Hamas contre Israël qui ont fait quelque 1 200 morts en octobre 2023 et plus de 250 personnes prises en otage.
Les pourparlers de cessez-le-feu entre les responsables palestiniens et Israël n’ont pas encore abouti à un accord pour mettre fin à la violence ou libérer les personnes capturées.
À ce jour, des bombardements israéliens aériens, terrestres et maritimes continuent d’être signalés dans la bande de Gaza, où un hiver rigoureux s’est installé.
Huit bébés seraient morts d’hypothermie et plus de 45 300 Palestiniens ont été tués et plus de 107 700 blessés ; un sur cinq d’entre eux a subi des blessures qui ont changé sa vie depuis le 7 octobre 2023, selon les autorités.
Les tensions montent au Liban
Au Liban, la force de maintien de la paix de l’ONU a exhorté toutes les parties au conflit à renoncer à toute action qui pourrait mettre en péril leur fragile cessez-le-feu, après la « destruction délibérée et directe » par les Forces de défense israéliennes (FDI) d’une ligne de marquage de retrait dans le sud du Liban.
Dans une déclaration condamnant cette décision, la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a décrit comment les soldats de la paix ont observé un bulldozer de Tsahal « détruire un tonneau bleu marquant la ligne de retrait entre le Liban et Israël à Labbouneh, ainsi qu’une tour d’observation appartenant aux forces armées libanaises immédiatement à côté d’une position de la FINUL à cet endroit ».
Ce développement constitue « une violation flagrante de la résolution 1701 et du droit international », a insisté la Mission de l’ONU, en référence à la résolution du Conseil de sécurité adoptée à la suite de la guerre de 2006 au Liban entre Israël et le Hezbollah, cherchant à mettre fin à leur conflit.
Des mouvements dangereux
Ces derniers jours, la FINUL a également signalé des opérations de Tsahal en cours au nord de la Ligne bleue patrouillée par l’ONU, malgré un accord de cessez-le-feu de 60 jours signé le 27 novembre 2024 par les gouvernements d’Israël et du Liban.
Plus précisément, elle appelle Israël à se retirer du sud du Liban et le Hezbollah à mettre fin à sa présence armée dans cette région, dans le même délai.
L’accord a été conçu pour mettre fin aux hostilités entre Israël et le Hezbollah qui ont éclaté une fois de plus en octobre 2023, après le début de la guerre à Gaza.
Dans une mise à jour de la situation, les agences d’aide de l’ONU ont signalé que des besoins humanitaires complexes persistent au Liban.
Selon l’agence des Nations Unies pour les migrations, l’OIM, plus de 860 000 personnes déracinées au Liban par le récent conflit sont désormais rentrées dans leurs anciennes communautés, mais près de 124 000 restent déplacées.
Depuis le 8 décembre, date de l’effondrement du régime Assad, quelque 90 000 personnes sont également arrivées au Liban en provenance de Syrie – des ressortissants libanais et syriens – pour faire face à la « destruction généralisée des habitations et des infrastructures essentielles, à la perturbation des services essentiels, aux risques d’engins explosifs, aux moyens de subsistance limités et à l’épuisement des mécanismes d’adaptation », a averti l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR.
Les personnes restées dans les zones touchées par le conflit pendant l’escalade des hostilités « sont confrontées à des conditions désastreuses car les services essentiels ont été sévèrement limités pendant une période prolongée », a déclaré l’agence des Nations Unies, dans un appel à « une aide humanitaire immédiate et à un soutien au relèvement à long terme ».
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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