Dans son exposé devant les membres du Conseil, Joyce Msuya, la Coordonnatrice par intérim des secours d’urgence de l’ONU, a déclaré que la majeure partie de Gaza « n’est plus qu’un champ de ruines ».
Elle a décrit comment il était devenu courant que les enfants blessés dans l’enclave aient les mots « enfant blessé, pas de famille survivante » écrits sur leurs bras.
Les biens et services commerciaux essentiels, y compris l’électricité, ont été largement coupés, ce qui a conduit à « une augmentation de la faim, de l’épuisement et maintenant – comme nous l’avons entendu – potentiellement à la famine », a-t-elle déclaré.
En effet, le monde est « témoin d’actes qui rappellent les crimes internationaux les plus graves », a averti Mme Msuya.
Réitérant que « les tirs de roquettes vers Israël doivent cesser », elle a ajouté que « les crimes internationaux doivent être punis ».
Une situation des droits de l’homme « catastrophique »
De son côté, la Sous-Secrétaire générale de l’ONU aux droits de l’homme, Ilze Brands Kehris, a également qualifié de « catastrophique » la situation humanitaire et des droits humains des civils palestiniens à Gaza.
Elle a souligné que « près de 1,9 million de personnes ont été déplacées, dont beaucoup à plusieurs reprises, y compris des femmes enceintes, des personnes handicapées, des personnes âgées et des enfants ».
« Les frappes israéliennes sur les abris et les bâtiments résidentiels continuent de tuer un nombre inadmissible de civils : femmes, hommes, jeunes et vieux », a-t-elle ajouté. « Les attaques contre ce qui est appelé ‘zones de sécurité’ prouvent qu’aucun endroit à Gaza n’est sûr ».
Une population affamée
Le Directeur du Bureau des urgences et de la résilience de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Rein Paulsen, s’est également adressé au Conseil de sécurité sur la situation désastreuse de la sécurité alimentaire dans le nord de Gaza.
« Le Comité d’étude sur la famine a constaté une forte probabilité qu’une famine se produise ou soit imminente dans certaines zones du nord de la bande de Gaza », a-t-il rapporté.
« Les systèmes agroalimentaires se sont effondrés » et « près de 70 % des terres cultivées, qui contribuaient jusqu’à un tiers de la consommation quotidienne, ont été endommagées ou détruites depuis le début de l’escalade des hostilités l’année dernière », a-t-il souligné, appelant à un cessez-le-feu.
La FAO est prête à intensifier ses efforts pour répondre à la famine et l’atténuer, a-t-il déclaré, mais « nous ne pouvons pas oublier que la paix est une condition préalable à la sécurité alimentaire et que le droit à l’alimentation est un droit humain fondamental ».
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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