« Ce jour-là a laissé de profondes cicatrices sur les individus, les familles et la mémoire collective de l’État d’Israël et du monde », a déclaré Tor Wennesland, Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, basé à Jérusalem.
« Aujourd’hui, nous pleurons la mort de plus de 1.200 personnes, dont de nombreuses femmes et enfants, qui ont été assassinées de sang-froid. Même un an plus tard, la brutalité est impossible à comprendre », a-t-il ajouté.
Libérer tous les otages
M. Wennesland a rappelé que plus de 250 personnes ont également été enlevées ce jour-là en Israël et emmenées à Gaza, et que des otages continuent d’être détenus dans des conditions odieuses et inimaginables.
« Mes pensées vont aux familles et aux proches de ceux qui ont été enlevés. Je porte leur angoisse en moi chaque jour », a-t-il déclaré.
L’envoyé de l’ONU a réitéré son appel à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages détenus par le Hamas et d’autres groupes militants. En attendant, ils doivent être traités avec humanité et autorisés à recevoir des visites du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a-t-il dit.
S’engager pour la paix
Ajoutant que la guerre « continue de briser des vies et d’infliger de profondes souffrances humaines aux Israéliens, aux Palestiniens et maintenant au peuple libanais », il a appelé à un cessez-le-feu immédiat pour assurer la sécurité de tous les civils.
« La violence engendre la violence, et dans ces moments de deuil, nous devons réaffirmer notre engagement en faveur de la paix », a-t-il déclaré.
A New York, le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies a déploré que le Moyen-Orient « soit le témoin de morts, de destructions et de déplacements depuis trop longtemps ».
Dialogue et diplomatie
Philémon Yang a souligné la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat, de la libération inconditionnelle des otages et d’un « retour au dialogue en vue de trouver des solutions diplomatiques aux conflits dans la région ».
Il a ajouté qu’aucune paix durable ne sera obtenue par la force militaire, et que seule une solution à deux États fondée sur la Charte des Nations Unies, le droit international et les résolutions pertinentes de l’ONU peut garantir une paix et une sécurité durables aux Israéliens, aux Palestiniens et au reste de la région.
« J’appelle toutes les parties – Israël, le Hamas et le Hezbollah – à respecter leurs obligations en vertu du droit international, notamment du droit international humanitaire. J’appelle également de toute urgence à la protection des civils et à un accès sans entrave à l’aide humanitaire dont ils ont tant besoin », a-t-il déclaré.
Solidarité avec les survivants de violences sexuelles
Pramila Patten, Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, a exprimé sa profonde solidarité avec les victimes des attaques du 7 octobre, leurs familles et les communautés touchées.
« Aujourd’hui, nous sommes unis pour rendre hommage à ceux qui ont perdu la vie et pour apporter un soutien indéfectible aux survivants qui portent les cicatrices de ce jour fatidique, en particulier les victimes de violences sexuelles, un crime odieux qui a des conséquences physiques et psychologiques dévastatrices », a-t-elle dit.
Mme Patten a rappelé sa mission en Israël plus tôt cette année, qui a conclu que des violences sexuelles liées au conflit, notamment des viols et des viols collectifs, avaient été commises lors des attaques dans plusieurs zones de la périphérie de Gaza, et par la suite contre des otages pendant leur captivité.
En outre, il existe des motifs raisonnables de croire que de telles violences contre les otages pourraient encore se poursuivre.
Appel à la justice
L’experte de l’ONU a exprimé sa préoccupation constante quant au sort des otages toujours en captivité et a réitéré son appel à leur libération immédiate, sûre et inconditionnelle. Elle a également exhorté les dirigeants politiques et ceux qui ont une influence sur les parties à intensifier leurs efforts pour assurer leur libération.
« Un an après ces attaques odieuses, les victimes, les survivants et leurs familles méritent justice. Il est d’une importance vitale de garantir des enquêtes indépendantes à part entière sur toutes les allégations de violences sexuelles pendant ou après les attaques du 7 octobre. Mon mandat reste résolu dans son offre de soutien aux autorités israéliennes, dans la quête de justice et de responsabilité », a-t-elle déclaré.
Mort, dévastation, destruction
Le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU, OCHA, a noté que ces attaques étaient les plus meurtrières de l’histoire d’Israël « – un événement horrible qui préfigure la dévastation provoquée par la réponse israélienne ».
Le bilan comprend plus de 1.200 Israéliens et ressortissants étrangers tués et près de 5.500 blessés, tandis que plus de 41.000 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza et 96.900 blessées, selon le ministère local de la Santé. Des milliers d’autres seraient enfouies sous les décombres.
Presque tout le monde à Gaza a été déplacé, souvent à plusieurs reprises, et il n’y a aucun endroit sûr où aller. Les civils sont également confrontés à des privations extrêmes, avec un accès limité ou inexistant aux soins de santé, à la nourriture, à l’électricité ou à l’aide humanitaire, et les enfants ont manqué une année entière d’éducation.
Dans le même temps, les écoles abritant des familles déplacées ont été bombardées à plusieurs reprises, les personnels de santé et les hôpitaux ont été systématiquement attaqués et les convois d’aide ont été continuellement bloqués et même pris pour cible, a indiqué l’OCHA.
Pendant ce temps, en Cisjordanie, le recours à la force meurtrière par les forces israéliennes, ainsi que la violence généralisée des colons et les démolitions de maisons, ont entraîné une forte augmentation du nombre de décès, des destructions généralisées et des déplacements forcés.
Engagement à agir
Au cours de l’année écoulée, Israël a bloqué l’accès humanitaire à Gaza et à l’intérieur de Gaza, paralysant les opérations d’aide. Plus de 300 travailleurs humanitaires ont également été tués, la grande majorité appartenant à l’agence des Nations Unies qui aide les réfugiés palestiniens, l’UNRWA. L’OCHA a déclaré que ce chiffre est plus élevé que dans toute autre crise, faisant de Gaza l’endroit le plus dangereux au monde pour les travailleurs humanitaires.
Pourtant, malgré les risques immenses, les humanitaires continuent de fournir de l’aide quand et où ils le peuvent. Ils ont également vacciné plus de 560 000 jeunes enfants contre la polio au cours de la première phase d’une campagne de vaccination d’urgence.
Selon OCHA, bien que cela représente un exemple de ce qui peut être accompli lorsque les travailleurs humanitaires parviennent à atteindre les personnes dans le besoin, de tels exemples sont rares.
« Cela fait 12 mois que la tragédie se poursuit – cela doit cesser », a déclaré Joyce Msuya, Secrétaire générale adjointe par intérim des Nations Unies aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d’urgence.
« Les États membres doivent exercer leur influence pour garantir le respect du droit international humanitaire et des droits de l’homme, ainsi que le respect des décisions de la Cour internationale de justice. Ils doivent également œuvrer pour mettre fin à l’impunité. Un cessez-le-feu immédiat et une paix durable sont attendus depuis longtemps. »
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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