« Une fenêtre s’est ouverte, traçant la voie d’une nouvelle ère de stabilité institutionnelle, à un Etat pleinement capable de protéger ses citoyens, et à un système qui permettrait au formidable potentiel du peuple libanais de s’épanouir », a déclaré M. Guterres lors d’une conférence de presse.

Lors de sa visite de deux jours, le chef de l’ONU a rencontré le Président nouvellement élu Joseph Aoun et le Premier ministre désigné Nawaf Salam, notant une atmosphère d’espoir malgré les défis importants à venir.

De grands défis à relever

Le Secrétaire général a rappelé sa visite de vendredi au Sud-Liban, où un cessez-le-feu fragile semble largement tenir entre les militants du Hezbollah et les forces israéliennes, de part et d’autre de la Ligne bleue de séparation.

M. Guterres a été le témoin direct de l’impact humain dramatique et des destructions causées par le récent conflit. A l’instar des résidents déplacés qui retournent au Sud-Liban, à Beyrouth et dans la vallée de la Bekaa, ont retrouvé leurs maisons en ruines.

« Les besoins en matière de reconstruction sont considérables. Mais ils ne sont pas insurmontables », a-t-il déclaré, ajoutant que les Nations Unies intensifieront leur soutien au redressement et à la reconstruction aux côtés des autorités et des partenaires libanais.

Il a également exprimé l’espoir que les Israéliens touchés par le conflit reprennent rapidement leur vie quotidienne.

Le cessez-le-feu fragile tient bon

António Guterres a appelé les deux parties et les personnes influentes à veiller à ce que les engagements pris dans le cadre du cessez-le-feu soient respectés et à profiter de l’accord pour régler les questions en suspens.

Il a pris note du retrait progressif des forces de défense israéliennes et du déploiement accru des forces armées libanaises au sud du fleuve Litani, exprimant toutefois son inquiétude quant à la poursuite des démolitions et des frappes aériennes meurtrières au Sud-Liban.

M. Guterres a insisté sur le retrait indispensable des Forces de défense israéliennes du territoire libanais, ainsi que sur le déploiement simultané des Forces armées libanaises dans tout le Sud-Liban afin d’assurer une paix durable, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies, texte adopté à l’unanimité qui a mis fin au conflit de 2006 entre Israël et le Hezbollah.

Contexte régional

« Enfin, la situation dans la région évolue rapidement, avec un accord de cessez-le-feu et la libération des otages à Gaza, ainsi que les développements dans la Syrie voisine », a salué M. Guterres, félicitant le gouvernement et le peuple libanais pour leur solidarité de longue date dans l’accueil d’un grand nombre de réfugiés syriens et palestiniens.

« C’est cet esprit de solidarité que le monde doit montrer au peuple libanais ».

Si le chemin à parcourir des Libanais est prometteur, il est aussi plein de grandes épreuves, y compris des réformes et des efforts pour une plus grande responsabilité, a signalé le chef de l’ONU ajoutant que l’Organisation est fière de se tenir à leurs côtés.

«Tirons le meilleur parti de cette atmosphère propice aux opportunités », a incité M. Guterres.

Un nouveau chapitre de la paix

Le Secrétaire général a rappelé que lors de sa précédente rencontre avec le président Aoun, il avait exprimé sa solidarité avec le peuple libanais ainsi que « son soutien total au président et au futur gouvernement ».

Pour lui, il serait possible de consolider les institutions libanaises et de créer les conditions permettant à l’État libanais de protéger pleinement ses citoyens.

« Et avec le retrait des forces israéliennes et la présence de l’armée libanaise sur l’ensemble du territoire libanais, il sera possible d’ouvrir un nouveau chapitre de la paix », a ajouté M. Guterres.

Sur la ligne de front de la paix

Le chef de l’ONU a entamé son voyage au Liban à Naqoura vendredi par une visite à la FINUL – la mission de maintien de la paix des Nations Unies au Sud-Liban – où il a exprimé sa gratitude pour le courage et la détermination des soldats de la paix des Nations Unies qui ont travaillé dans des circonstances très difficiles.

Pendant son séjour sur le terrain, le Secrétaire général a visité certaines des positions de la FINUL touchées par les forces israéliennes l’année dernière.

Cliquez ici pour lire notre note sur la longue histoire de la mission et son rôle dans le maintien de la paix.

En s’adressant aux responsables de la mission de l’ONU, M. Guterres a déclaré vendredi qu’ils ne sont pas seulement sur la Ligne bleue du Liban, mais « sur la ligne de front de la paix » et que la FINUL est l’environnement le plus difficile pour les soldats de la paix dans le monde.   

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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