Les contributions au Fonds permettent de sauver des vies, a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans un message vidéo adressé à l’événement.

Il a exhorté les États membres à faire davantage d’efforts et appelé de nouveaux donateurs à se manifester, afin d’atteindre l’objectif annuel d’un milliard de dollars pour soutenir les allocations au cours de l’année à venir.

A la conférence, 44 bailleurs de fonds ont annoncé mardi des promesses de contributions de quelque 349 millions de dollars pour le CERF en 2025, et d’autres prévoient de verser des contributions dans les mois à venir.

L’an dernier, les annonces des donateurs avaient dépassé les 419 millions de dollars. Cette baisse d’environ 17 % est une nouvelle indication de la morosité des perspectives de financement en 2025, a noté le CERF dans un communiqué de presse. Le Fonds est géré par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Aider les populations du monde entier

Le CERF a été créé en 2005 par l’Assemblée générale des Nations Unies et constitue l’un des principaux moyens de fournir un financement humanitaire rapide et flexible dans des situations telles que les conflits ou les catastrophes liées au climat, tout en investissant dans des mesures d’anticipation.

Depuis lors, plus de 9 milliards de dollars ont été octroyés pour aider les populations de plus de 100 pays et territoires, comme le Liban, où le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés et partenaire du CERF, contribue à fournir un abri décent et une protection aux familles déplacées par les récentes hostilités.

Aya Farhat, une jeune fille de la ville de Braachit, fait partie des bénéficiaires. Sa famille a été déplacée et elle a été obligée de se déplacer entre sept écoles. Au début, ils vivaient dans une petite pièce encombrée et s’endormir était un défi.

« Maintenant, nous avons trouvé une meilleure pièce où nous pouvons loger, et je suis très heureuse », a déclaré Aya dans une vidéo diffusée lors de la cérémonie d’ouverture. « Heureusement, je suis avec ma famille, et personne n’a été séparé ou perdu ».

« Une réussite de l’ONU »

Le CERF est une « réussite de l’ONU », a affirmé le Secrétaire général dans son message, saluant le rôle unique, efficace et vital du Fonds.

« C’est un premier intervenant en cas de crise, qui s’appuie sur une analyse, une décision et une mise en œuvre rapides, et qui s’attache à donner la priorité aux personnes et à lancer les secours dès que possible », a-t-il déclaré.

Il a noté que depuis sa création, plus de 60 pays bénéficiaires sont eux-mêmes devenus donateurs.

« Mais nous avons besoin de davantage de soutien pour consolider les résultats obtenus par le CERF », a-t-il dit. « Alors que les besoins humanitaires augmentent, les contributions ne parviennent pas à suivre le rythme. Le besoin d’un CERF entièrement financé – à hauteur d’un milliard de dollars – n’a jamais été aussi grand ».

Essentiel à la réponse humanitaire

Le nouveau Coordinateur humanitaire des Nations Unies, Tom Fletcher, a fait écho à cet appel.

Il a déclaré que les agences humanitaires recherchent 47 milliards de dollars en 2025 pour aider 190 millions de personnes dans 72 pays, et que le CERF est « absolument vital » pour ces efforts.

M. Fletcher s’est récemment rendu au Soudan ravagé par la guerre et au Tchad voisin, où près d’un demi-million de personnes ont fui pour échapper aux combats.

« J’ai rencontré des gens dont la vie a été brisée par un conflit. J’ai été témoin de l’extraordinaire générosité des communautés d’accueil. J’ai vu des humanitaires travailler avec courage, ingéniosité et expertise. Et j’ai vu au milieu de cette réponse, comment le CERF donne un coup de pouce essentiel à la réponse humanitaire », a-t-il dit.

Depuis sa prise de fonctions, il a appris que « le CERF est bien plus que le financement qu’il fournit ; il s’agit aussi de la manière dont il agit » et il a donné trois raisons pour le justifier.

Rapide, flexible, innovant

M. Fletcher a souligné que le CERF est rapide. Par exemple, des fonds ont été débloqués quelques heures après le lancement d’un appel éclair pour le Liban après la recrudescence des hostilités en septembre.

Le CERF fournit également une assistance aux personnes dans les crises négligées, en injectant 200 millions de dollars cette année dans des réponses humanitaires sous-financées dans 17 pays, a-t-il poursuivi. Une grande partie du financement a été utilisée pour soutenir les intervenants locaux et pour renforcer les interventions en faveur des personnes les plus vulnérables.

« Dans des pays comme la RDC (République démocratique du Congo), le CERF a apporté un soutien essentiel aux victimes de violences basées sur le genre », a-t-il déclaré. « Et les allocations du CERF aux situations d’urgence sous-financées aident à mettre en lumière les crises négligées et à éclairer la prise de décision des donateurs ».

Enfin, M. Fletcher a noté que le CERF favorise l’innovation, en maximisant l’impact de chaque dollar donné par les donateurs. Grâce à leur soutien au nouveau Compte d’action climatique, le CERF a alloué 10 millions de dollars dans neuf pays.

« Cela a non seulement sauvé des vies. Cela a également aidé les communautés à renforcer leur résilience face aux futurs chocs climatiques, notamment en construisant des jardins potagers résistants aux inondations et en installant des pompes à eau alimentées à l’énergie solaire », a-t-il ajouté.

En outre, le CERF a étendu son soutien aux mesures d’anticipation à plus de 100 millions de dollars. Cela signifie que le Fonds a pu déployer 3,4 millions de dollars au Népal dans les six minutes suivant les alertes d’inondation émises en septembre, permettant aux populations de se préparer et sauvant ainsi d’innombrables vies.

« Comme le Secrétaire général vient de le dire, le CERF est une réussite pour l’ONU, mais plus important encore, c’est une réussite pour le mouvement humanitaire », a- déclaré Tom Fletcher aux États membres. « Mais imaginez… imaginez ce que nous pourrions faire de plus ensemble si ce programme était entièrement financé ».

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

To submit your press release: (https://www.globaldiasporanews.com/pr).

To advertise on Global Diaspora News: (www.globaldiasporanews.com/ads).

Sign up to Global Diaspora News newsletter (https://www.globaldiasporanews.com/newsletter/) to start receiving updates and opportunities directly in your email inbox for free.