Dans un rapport présenté à l’Assemblée générale de l’ONU, la Rapporteure spéciale sur la vente, l’exploitation et les abus sexuels concernant des enfants explique comment l’utilisation abusive des technologies existantes et émergentes exacerbe et amplifie l’exposition des enfants aux risques, aux préjudices et aux diverses formes d’exploitation et d’abus sexuels.
Les technologies existantes sont utilisées à « mauvais escient pour harceler sexuellement, prendre et partager des images et des vidéos non consensuelles, produire du matériel pédopornographique, extorquer sexuellement des enfants et diffuser en direct des images d’abus sexuels sur des enfants ».
L’impact des ‘deepfakes’ et de l’intelligence artificielle
« Les technologies offrent un large éventail de possibilités de protéger et de faire respecter les droits de l’enfant, mais leurs capacités rapides, évolutives et sans précédent présentent des risques importants pour les enfants et les exposent à des préjudices », a déclaré Mama Fatima Singhateh.
A l’instar des technologies émergentes, telles que « les deepfakes, la nudité, le dé-vieillissement, l’intelligence artificielle, le partage de fichiers peer-to-peer intégré et le clonage vocal », qui selon l’experte « amplifient et étendent les méthodes existantes d’exploitation des enfants et de production de matériel pédopornographique ».
Le rapport souligne que sans une action immédiate, le phénomène sera encore exacerbé par les inégalités préexistantes, ce qui entraînera des violations supplémentaires des droits de l’enfant, avec un impact disproportionné sur ceux qui appartiennent à des groupes vulnérables et marginalisés.
Pour une modération des contenus adaptés aux enfants
A cet égard, Mme Singhateh rappelle que le Pacte mondial pour le numérique, récemment adopté, renforce notre engagement mondial à rendre l’espace en ligne sûr pour tous, en particulier pour les enfants, grâce à des mesures prises par les gouvernements, les entreprises technologiques et les médias sociaux.
La défenseure des enfants invite également les gouvernements à renforcer les cadres juridiques qui punissent ceux qui utilisent abusivement l’environnement numérique pour créer, partager et distribuer du matériel pédopornographique, et établir un mécanisme national compétent pour mettre en œuvre la surveillance réglementaire.
« Les entreprises technologiques doivent investir dans la vérification de l’âge, la modération des contenus adaptés aux enfants et la mise en place de services d’orientation et de soutien », a conclu l’Experte, relevant que le respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme doit être une priorité pour ces entreprises.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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