Geir Pedersen, est arrivé dimanche à Damas, où il a rencontré le chef du groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), à la tête de la coalition ayant renversé le pouvoir de Bachar Al-Assad.
Il s’est également entretenu avec le Premier ministre du gouvernement intérimaire, Mohammed al-Bashir. Il a présenté les résultats de la réunion internationale d’Aqaba sur la Syrie du 14 décembre 2024,
Dans le cadre de ses efforts diplomatiques, M. Pedersen a souligné la nécessité d’une « transition politique crédible et inclusive, contrôlée et dirigée par les Syriens ». Selon l’ONU, celle-ci doit être fondée sur les principes de la résolution 2254 (2015) du Conseil de sécurité des Nations Unies. Et l’envoyé spécial a été informé des défis et des priorités de Damas.
Changements immenses
Dimanche déjà, Geir Pedersen a relevé que le « changement auquel nous assistons maintenant après la chute du régime Assad est tout simplement immense ». « Bien sûr, ce changement en lui-même crée de grands espoirs, mais nous savons tous qu’il y a encore de nombreux défis à relever », a-t-il insisté, relevant que les choses doivent être faites « correctement dès le début ».
Une façon de rappeler les fondamentaux défendus par l’ONU, notamment la mise en place d’un processus politique qui englobe tous les Syriens. « Ce processus doit évidemment être mené par les Syriens eux-mêmes, c’est une responsabilité syrienne avec l’aide et l’assistance que nous espérons », a dit M. Pedersen.
De son côté, le Programme alimentaire mondial (PAM) note que la situation en Syrie reste fluide et « pleine d’incertitudes ». Les besoins humanitaires prolongés et émergents, dont beaucoup ne sont pas satisfaits, posent des défis à la transition.
Plus d’un million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays depuis le 27 novembre. Ce chiffre pourrait encore augmenter dans les semaines à venir. Simultanément, des rapports suggèrent que des centaines de milliers de réfugiés syriens dans les pays voisins envisagent de retourner en Syrie.
Le PAM entend venir en aide à 2,8 millions de personnes
« Après près de 14 ans de conflit, l’instabilité renouvelée exacerbe une crise humanitaire déjà critique, caractérisée par des déplacements internes et externes massifs, un effondrement économique, des vies et des moyens de subsistance brisés, et des niveaux d’assistance en baisse », a détaillé le PAM.
D’autant qu’avant les événements du 27 novembre, l’insécurité alimentaire en Syrie atteignait déjà des niveaux alarmants, avec 3 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire grave et 12,4 millions de personnes supplémentaires en situation d’insécurité alimentaire ou risquant de tomber dans l’insécurité alimentaire.
Face à ces besoins croissants, le PAM a rapidement étendu depuis le début de la crise son aide alimentaire et nutritionnelle régulière. Celle-ci soutient 700.000 personnes par mois, pour inclure 96.000 personnes supplémentaires nouvellement déplacées à travers la Syrie.
Le PAM se prépare à fournir une aide alimentaire à 2,8 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire dans les mois à venir. Pour rendre possible cette expansion cruciale et garantir que l’aide parvienne à tous ceux qui en ont besoin en Syrie, le PAM a besoin d’urgence d’un financement flexible de 250 millions de dollars.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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