Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 123.000 personnes restent toujours déplacées en dehors de leur zone d’origine, soit une baisse de 25 % depuis le 25 décembre (OIM). Elles sont principalement dans les districts de Saïda, Nabatiyeh, Beyrouth, Tyr et Aley.

Plusieurs abris collectifs sont en train d’être mis hors service en raison des mouvements de retour massifs. Actuellement, 4.370 personnes déplacées se trouvent encore dans 42 sites collectifs.

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a observé pour sa part, une poursuite des mouvements transfrontaliers aux points de passage officiels et non officiels entre la Syrie et le Liban.

« Au cours de la période couverte par le rapport, entre 100 et 200 personnes se sont trouvées dans la zone du « no man’s land » à un moment donné, soit pour passer au Liban, soit pour entrer en Syrie », a détaillé dans son dernier rapport de situation, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).

90.000 nouveaux arrivants en provenance de Syrie depuis le 8 décembre

Les autorités nationales libanaises font état d’environ 90.000 nouveaux arrivants depuis le 8 décembre en provenance de Syrie (Libanais et Syriens) dans la région de Hermel, dans le gouvernorat de Baalbek.

Le nombre de personnes vivant dans des sites collectifs a fluctué en raison de la fluidité de la situation. Il est actuellement estimé à 36.000 personnes – principalement des Syriens – le reste des nouveaux arrivants vivant dans des communautés.

Le 8 octobre 2023, au lendemain de l’attaque du Hamas contre Israël, le Hezbollah avait ouvert un front de soutien à Gaza depuis le Liban-Sud. Après un an d’affrontements frontaliers, le conflit s’est envenimé en septembre 2024 et les régions du Liban-Sud, de la banlieue-sud de Beyrouth, de la Békaa-nord et ouest, et même de Beyrouth étaient régulièrement pilonnées par l’armée israélienne. Depuis le 27 novembre dernier, un cessez-le-feu est entré en vigueur.

Les Nations unies continuent de fournir une aide humanitaire au Liban.

Des besoins humanitaires complexes persistent

Alors que la cessation des hostilités de 60 jours est entrée dans son deuxième mois, des besoins humanitaires complexes persistent au Liban.

Les personnes qui retournent dans leurs cadastres d’origine, celles qui n’ont pas pu rentrer et les autres communautés touchées par les hostilités sont confrontées à de multiples défis : destruction massive des habitations et des infrastructures essentielles, interruption des services essentiels, risques liés aux engins explosifs, moyens de subsistance limités et mécanismes de survie épuisés.

En particulier, les personnes qui sont restées dans les zones touchées par le conflit tout au long de l’escalade des hostilités et celles qui résident dans des zones difficiles d’accès sont confrontées à des conditions désastreuses, car les services essentiels ont été sévèrement limités pendant une période prolongée. « Les défis actuels continuent d’exiger à la fois une aide humanitaire immédiate et un soutien au relèvement à long terme, ainsi qu’une fin définitive des hostilités ».

Des civils se tiennent dans les décombres de bâtiments bombardés dans la ville de Tyr, au Liban, quatre jours après le cessez-le-feu. (Nov 2024)

Destruction massive et retour des services essentiels

Par ailleurs, les évaluations des autorités libanaises ont illustré les réalités difficiles dans les zones de retour et celles qui restent difficiles à atteindre. Par exemple, les gouvernorats de Nabatiyeh et du Sud ont été les plus touchés par la violence, tandis que Baalbek-Hermel, Bekka et le Mont-Liban ont subi d’importantes destructions, et que le Liban-Nord, Beyrouth et le Akkar ont également fait l’objet d’attaques généralisées.

Dans la banlieue sud de Beyrouth, 353 bâtiments ont été complètement détruits et 593 ont été gravement endommagés, tandis que 1.972 bâtiments et 2.066 bâtiments ont subi des dommages importants et modérés, respectivement.

Le volume total des décombres des bâtiments complètement détruits dans la banlieue sud de Beyrouth se situe entre 1,2 et 1,7 million de mètre cube. Dans l’ensemble du pays, plus de 30 installations hydrauliques ont été endommagées et le canal principal du Litani, élément essentiel du projet d’irrigation de Qasimiya desservant 6.000 hectares de terres agricoles, a été touché.

Les hostilités ont également visé directement cinq écoles, cinq centres municipaux et 94 centres de soins de santé primaires et dispensaires, ainsi que 47 hôpitaux, selon le rapport.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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