Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), les hostilités se sont intensifiées au cours de la semaine dernière avec des incidents signalés à Alep, notamment dans les environs du barrage de Tishreen, à Al-Hasakeh, à Ar-Raqqa et à Quneitra, ainsi que des affrontements à Homs.

Avec ce regain de tensions, une douzaine de magasins du marché principal ont été endommagés lorsqu’une bombe artisanale a explosé à l’intérieur d’une voiture à Menbij le 17 janvier. Les infrastructures civiles, y compris les ambulances, ont également été touchées au cours de cette période.

« Des sources locales indiquent que 15.000 personnes ont été nouvellement déplacées de la campagne de Menbij en raison des récents combats ».

À Lattaquié et à Tartous, certaines activités sont entravées par la criminalité, le pillage, le vandalisme et d’autres violences liées au conflit.

Dix stations d’eau touchées à Deir-ez-Zor

Dans le nord-est, des régions comme Ain al-Arab, Tell Abyad et Der-ez-Zor ont limité l’acheminement de l’aide, en particulier de l’aide en espèces, ce qui limite encore les possibilités de subsistance et les perspectives d’emploi pour les communautés. À Deir-ez-Zor, dix stations d’eau ont été touchées par les récentes hostilités, les pièces mécaniques et électriques ayant subi d’importants dommages.

Cependant, les conditions de sécurité instables ont restreint l’accès aux travaux d’exploitation et de maintenance, ce qui a gravement affecté l’approvisionnement en eau dans la région.

Depuis la mi-décembre, les ONG opérant dans le nord-est de la Syrie n’ont pas pu accéder à Menbij et Ain al-Arab dans l’est d’Alep. Cette situation est due à la fermeture prolongée d’un point de passage interne, en raison des hostilités passées, reliant la zone à la rive orientale de l’Euphrate.

La situation reste également « désastreuse » pour les 25.000 personnes déplacées résidant dans 204 centres collectifs d’urgence à travers le nord-est de la Syrie, dont beaucoup vivent dans des conditions de surpeuplement avec un accès limité à l’eau potable, aux latrines et au chauffage.

Dans le nord-ouest de la Syrie, les services sur l’eau et l’assainissement (WASH) ont été suspendus dans 636 camps de déplacés en raison d’un manque de financement, affectant plus de 635.000 personnes.

Contraintes financières persistantes

Outre l’insécurité, les difficultés économiques actuelles ont également un impact sur les communautés et entravent les opérations humanitaires. Le prix du combustible de chauffage a augmenté de 50 à 80 % dans certaines régions, principalement dans le gouvernorat d’Idleb.

Les coûts élevés du carburant et du transport ont également des « répercussions importantes » sur l’accès des populations aux services de survie. Les partenaires de protection ont indiqué que la plupart de leurs équipes mobiles restaient dans les zones urbaines ou périurbaines, laissant les zones rurales et éloignées hors de portée.

Malgré l’insécurité, une quarantaine de camions transportant plus de 1.100 tonnes d’aide alimentaire du Programme alimentaire mondial (PAM) sont entrés la semaine dernière dans le nord d’Alep par le poste-frontière de Bab Al-Salam. « Dans le nord-est de la Syrie, la plupart des magasins sont ouverts, mais les vols et les couvre-feux sont préoccupants », souligne toutefois l’OCHA.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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