Les Nations Unies et plus de 100 partenaires ont lancé un Plan de réponse conjointe 2025-26 pour répondre à la crise aiguë des réfugiés rohingyas.

Le Plan demande « 934,5 millions de dollars lors de sa première année pour atteindre environ 1,48 million de personnes, y compris les réfugiés rohingyas et les communautés hôtes », soulignent dans un communiqué conjoint, le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Les agences onusiennes ont appelé la communauté internationale à renforcer son soutien aux réfugiés rohingyas et à leurs hôtes au Bangladesh dans un contexte d’insécurité croissante au Myanmar et de déplacements forcés continus.

Aggravation de la situation humanitaire à Cox’s Bazar

Le conflit incessant au Myanmar, la diminution des ressources financières et les crises mondiales concurrentes ont fait en sorte qu’il est essentiel pour la communauté internationale d’intervenir en faveur des réfugiés rohingyas, qui demeurent dans une situation précaire, entièrement dépendants de l’aide humanitaire.

Dans sa huitième année, la crise humanitaire des Rohingyas reste en grande partie soustraite à l’attention de la communauté internationale, mais les besoins restent urgents.

La situation humanitaire à Cox’s Bazar s’est aggravée.

Plus de 50 % de la population des camps sont des femmes et des filles qui sont plus exposées à la violence et à l’exploitation fondées sur le sexe, tandis qu’un réfugié rohingya sur trois au Bangladesh est âgé de 10 à 24 ans.

Des conséquences « désastreuses » en cas de déficit de financement

« Sans accès à l’éducation formelle, à des compétences adéquates et à des possibilités d’autosuffisance, leur avenir reste en suspens », alertent l’OIM et le HCR.

« Ce n’est pas un endroit où les gens veulent vivre », a déclaré Amy Pope, directrice générale de l’OIM.

Dans ces conditions, tout manque de financement dans des domaines critiques, tels que la réduction de l’aide alimentaire ou des abris de base, entraînera des conséquences désastreuses pour cette population très vulnérable, qui pourrait se voir obligée à recourir à des mesures désespérées, dont l’embarquement sur des bateaux dangereux pour chercher la sécurité.

« Tant que la situation dans l’État de Rakhine, au Myanmar, ne sera pas pacifiée et propice à un retour sûr et volontaire, la communauté internationale doit continuer à financer l’aide vitale aux réfugiés dans les camps », insistent les agences des Nations Unies.   

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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