Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il s’agit de la deuxième réunion du comité d’urgence concernant la recrudescence du Mpox en 2024 afin de déterminer si la recrudescence de la variole simienne continue de constituer une urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC) et, dans l’affirmative, de proposer des recommandations temporaires aux États parties pour faire face à l’événement.

Cette réunion se penchera sur les efforts mondiaux en cours pour surveiller et répondre à la recrudescence de la maladie sur le continent africain. 

L’OMS examinera les données épidémiologiques les plus récentes, l’évolution mondiale du virus depuis sa première réunion le 14 août 2024, et les activités de réponse entreprises par les pays touchés.

En attendant, le dernier décompte établi le 3 novembre dernier fait état de 11.148 cas confirmés, dont 53 décès (taux de létalité de 0,5 %) cette année dans 19 pays du continent africain. Le pays le plus touché reste la République démocratique du Congo (8.662 cas confirmés, 43 décès), suivie du Burundi (1.726 cas confirmés, aucun décès) et de l’Ouganda (359 cas confirmés, un décès).

Léger ralentissement dans la propagation du virus

Les données de ces dernières semaines pour la RDC pourraient suggérer que le nombre total de cas déclarés se stabilise. Mais pour l’OMS, cela doit être interprété avec prudence, étant donné les retards probables dans la déclaration et les ruptures de stock récurrentes des fournitures de test dans le pays, qui entravent la capacité de confirmer les cas de variole.

Les flambées de variole en RDC sont dues à des souches de MPXV des clades Ia et Ib, qui ont été détectées dans différentes provinces du pays. Jusqu’à présent, le clade Ib du MPXV a été détecté dans les provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu, de Kinshasa, du Kasaï, de la Tshopo et du Tanganyika.

En RDC, le nombre total de nouveaux cas de variole signalés semble atteindre un plateau dans le Sud-Kivu, qui continue de signaler le plus grand nombre de cas dans le pays.  Alors que des tendances à la baisse sont observées dans le Sud-Kivu, qui continue de représenter la plupart des cas suspects dans le pays, avec plus de 700 cas suspects au cours de la dernière semaine pour laquelle des données complètes sont disponibles, cette tendance pourrait être influencée par des retards dans la notification et doit être corroborée dans les semaines à venir.

Au Burundi, l’épidémie reste largement concentrée dans et autour de Bujumbura

Des tendances stables, avec moins de 200 nouveaux cas suspects par semaine, ont également été observées ces derniers mois en Équateur, qui a toujours été la province la plus touchée par la variole dans le pays. Dans plusieurs provinces du pays, les difficultés de dépistage persistent, ce qui empêche de comprendre l’évolution de l’épidémiologie.

Au Burundi voisin, l’épidémie continue d’être alimentée par le clade Ib, avec plus de 200 cas confirmés en laboratoire au cours de chacune des deux dernières semaines. Depuis le début de l’épidémie de variole en juillet 2024 jusqu’au 3 novembre, le Burundi a signalé au total 1.726 cas confirmés de variole, mais aucun décès jusqu’à présent.

L’épidémie reste largement concentrée dans et autour de la ville de Bujumbura, avec deux principaux groupes d’âge principalement touchés, similaires à ce qui est observé dans le Sud-Kivu (jeunes enfants <5 ans et jeunes adultes entre 20-29 ans), ce qui suggère une dynamique épidémique similaire.

Image colorisée obtenue au microscope électronique à transmission de particules de virus mpox (rouge), trouvées dans une cellule infectée (bleu), qui avait été cultivée en laboratoire.

Des transmissions locales hors d’Afrique ont été observées au Royaume-Uni

L’épidémie s’étend rapidement en Ouganda, où plus de 100 nouveaux cas confirmés de variole ont été signalés la semaine dernière. Entre juillet et le 3 novembre 2024, ce pays d’Afrique de l’est a signalé 359 cas confirmés et un décès dans les 19 districts touchés.

Selon l’OMS, la transmission est favorisée par des contacts intimes étroits, notamment sexuels, et par les réseaux de prostitution. La grande majorité des cas signalés concernent des adultes.

Par ailleurs, une transmission locale du clade Ib du MPXV a été signalée pour la première fois en dehors de l’Afrique, au Royaume-Uni où trois (tous) membres du ménage du cas initial (qui avaient voyagé dans les pays d’Afrique de l’Est touchés par le clade Ib) ont été confirmés comme étant atteints du Mpox.

Outre ce pays européen, deux autres pays supplémentaires ont confirmé des cas de clade Ib MPXV liés à des voyages depuis le dernier rapport de situation : la Zambie et le Zimbabwe.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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