Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), la crise humanitaire dans ce pays d’Asie du Sud-Est atteint un point d’inflexion critique, l’escalade du conflit et les chocs climatiques exposant les enfants et les familles à des risques sans précédent.

« Lors de ma visite dans les zones touchées par le conflit, j’ai pu constater de visu l’impact dévastateur sur les enfants, exacerbé par la violence actuelle et les phénomènes climatiques graves tels que le typhon Yagi, qui a provoqué des inondations ayant touché plus d’un million de personnes récemment. Les histoires que j’ai entendues de la bouche des familles m’ont brisé le cœur : des enfants privés de services vitaux, notamment de soins de santé et d’éducation, et souffrant des effets de la violence et des déplacements », a déclaré dans un communiqué Ted Chaiban, Directeur général adjoint de l’UNICEF.

Au moins 650 enfants tués ou blessés lors de violences cette année

Il dit avoir été bouleversé d’apprendre que le 15 novembre, une frappe a touché l’enceinte d’une église de Kachin où des enfants jouaient au football, tuant sept enfants et deux autres civils.

Lors d’une visite dans la région de Kachin et il a pu constater de visu la vulnérabilité des enfants et des autres civils dans les zones touchées par les conflits.

Rien que cette année, au moins 650 enfants ont été tués ou blessés lors de violences. Les enfants représentent également 32 % des plus de 1.000 victimes civiles des mines terrestres et des restes explosifs de guerre.

L’utilisation croissante d’armes meurtrières dans les zones civiles, y compris les frappes aériennes et les mines terrestres qui touchent les maisons, les hôpitaux et les écoles, a considérablement réduit les espaces de sécurité déjà limités pour les enfants, les privant de leur droit à la sûreté et à la sécurité. La situation est désastreuse.

Un accès limité par le conflit armé, l’insécurité, les obstacles bureaucratiques

Sur le terrain, l’accès reste limité par le conflit armé en cours, l’insécurité, les obstacles bureaucratiques et le manque de télécommunications et d’équipements de protection individuelle. Malgré ces immenses défis, l’UNICEF et ses partenaires humanitaires travaillent sans relâche pour fournir des services vitaux, notamment dans les domaines de la santé, de la nutrition et de l’éducation, en particulier dans les zones de première ligne et difficiles d’accès.

Cependant, les efforts sont gravement entravés par un financement extrêmement faible. Moins de 25 % de l’appel humanitaire pour 2024 a été satisfait, alors que les besoins des enfants et des familles continuent de croître.

« Nous demandons d’urgence à la communauté internationale d’intensifier son soutien – par le biais du financement, du plaidoyer et de la solidarité – afin d’éviter de nouvelles souffrances. Le coût de l’inaction est bien trop élevé. Les enfants du Myanmar ne peuvent pas se permettre d’attendre », a fait valoir M. Chaiban.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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