Ces 24 nouveaux sites (19 culturels, 4 naturels et 1 mixte) amènent la Liste à 1.223 biens inscrits (952 culturels, 231 naturels, 40 mixtes), a précisé l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
France – Te Henua Enata – Les îles Marquises
Situé dans l’océan Pacifique Sud, ce bien mixte en série constitue un témoignage exceptionnel de l’occupation territoriale de l’archipel des Marquises par une civilisation humaine arrivée par la mer autour de l’an 1000 de notre ère et qui s’est développée sur ces îles isolées entre le Xe et le XIXe siècle.
Il s’agit également d’un point chaud de la biodiversité qui combine des écosystèmes marins et terrestres irremplaçables et exceptionnellement bien conservés. Marqués par des crêtes acérées, des pics spectaculaires et des falaises s’élevant abruptement au-dessus de l’océan, les paysages de cet archipel n’ont pas d’équivalent sous ces latitudes tropicales.
L’archipel est un important centre d’endémisme, abritant une flore rare et variée, une diversité d’espèces marines emblématiques et l’un des ensembles d’oiseaux marins les plus diversifiés du Pacifique Sud. Pratiquement exemptes d’exploitation humaine, les eaux marquisiennes comptent parmi les dernières zones marines sauvages du monde. Le bien comprend également des sites archéologiques allant de structures monumentales en pierre sèche à des sculptures et gravures lithiques.
Burkina Faso – La Cour royale de Tiébélé
Ce bien est un ensemble architectural en terre installé depuis le XVIe siècle et témoignant de l’organisation sociale et des valeurs culturelles du peuple Kasena.
Clôturée par un mur d’enceinte défensif, la Cour royale est composée d’un ensemble d’édifices organisés en concessions distinctes et séparés par des murs et des passages les reliant aux lieux de cérémonies ou de rassemblement extérieurs à l’enclos.
Construites par les hommes de la Cour royale, les habitations furent ensuite décorées de peintures symboliques réalisées par les femmes, seules détentrices du savoir et chargées de sa transmission.
Afrique du Sud : les sites de mémoire de Nelson Mandela
Ce bien en série représente l’héritage de la lutte sud-africaine en faveur des droits de l’homme, de la libération et de la réconciliation. Il est constitué de quatorze éléments situés dans différentes régions du pays, tous liés à l’histoire politique de l’Afrique du Sud au XXe siècle.
Ces éléments comprennent les Bâtiments de l’Union (Pretoria), actuel siège officiel du gouvernement, les sites de Sharpeville qui commémorent le massacre de 69 personnes ayant protesté contre les lois injustes sur les passeports intérieurs ; et la Grande Place de Mqhekezweni, site symbole de chefferie traditionnelle où Nelson Mandela vécut une partie de sa jeunesse.
Ces sites reflètent les événements symboliques essentiels de la longue lutte contre l’État de l’apartheid ; l’influence de Nelson Mandela pour promouvoir la compréhension et le pardon ; les systèmes de croyances basés sur les philosophies du non-racialisme, du panafricanisme et de l’ubuntu, concept selon lequel l’humanité n’est pas limitée à l’individu.
Autres sites inscrits :
- Afrique du Sud – L’émergence du comportement humain moderne : les sites d’occupation du Pléistocène en Afrique du Sud
- Allemagne – Ensemble de la résidence de Schwerin
- Arabie saoudite – Le paysage culturel de la zone archéologique d’Al-Faw
- Bosnie-Herzégovine – Grotte de Vjetrenica, Ravno
- Brésil – Parc national de Lençóis Maranhenses
- Chine – Désert de Badain Jaran – Tours de sable et lacs
- Chine – Axe central de Beijing : un ensemble de constructions représentant l’Ordre idéal de la capitale chinoise
- Éthiopie – Melka Kontouré et Balchit : sites archéologiques et paléontologiques de la région des hauts plateaux d’Éthiopie
- Inde – Moidams – système de tertres funéraires de la dynastie Ahom
- Iran – Hegmataneh
- Italie – Via Appia. Regina Viarum
- Japon – Mines d’or de l’île de Sado
- Jordanie – Umm Al-Jimāl
- Kenya – La ville historique et site archéologique de Gedi
- Malaisie – Le patrimoine archéologique de l’ensemble des grottes du parc national de Niah
- Roumanie – Ensemble monumental de Brâncuși à Târgu Jiu
- Roumanie – Frontières de l’Empire romain – Dacie
- Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord – Le Flow Country
- Russie – Paysage culturel du lac Kenozero (Zapovedannoye Kenozer’ye)
- Thaïlande – Phu Phrabat, un témoignage de la tradition des pierres Sema de la période de Dvaravati
Extension de deux sites
Le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO a également été décidé l’extension de 2 sites déjà présents sur la Liste :
- Chine – Sanctuaire d’oiseaux migrateurs le long du littoral de la mer Jaune et du golfe de Bohai de Chine
- Allemagne, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, États-Unis d’Amérique – Colonies de l’Église morave
Patrimoine en péril
En outre, du 21 au 25 juillet, le Comité a examiné l’état de conservation de 123 sites déjà inscrits sur la Liste du patrimoine mondial.
Il a décidé de retirer de la Liste du patrimoine mondial en péril le Parc national de Niokolo-Koba, au Sénégal, au regard des efforts encourageants déployés par l’État partie et de l’amélioration de l’état de conservation de ce site naturel.
Il a décidé d’ajouter sur la Liste du patrimoine mondial en péril, le Monastère de Saint Hilarion/ Tell Umm Amer, à Gaza, compte tenu des menaces imminentes qui pèsent sur ce patrimoine dans le contexte du conflit en cours. Le site a aussi été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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