Rien que l’année dernière, 101 membres du personnel de l’ONU ont été arrêtés ou détenus dans le monde, dont au moins 52 sont toujours en détention.

L’ONU est présente sur le terrain dans certaines des régions les plus dangereuses et instables du monde, notamment à Gaza, au Soudan, au Yémen, en Haïti et en République démocratique du Congo.

Dans une déclaration à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec les membres du personnel détenus ou disparus, le chef de l’ONU a noté que les employés de l’ONU exercent souvent leurs fonctions « au péril de leur vie – confrontés aux menaces d’enlèvement, de violence, de harcèlement, de détention, etc. ».

M. Guterres a exhorté les gouvernements à garantir la sécurité des employés de l’ONU et à faire en sorte que justice soit rendue pour les crimes commis à leur encontre.

Il a appelé tous les États à respecter leurs obligations au titre des conventions internationales relatives à la protection du personnel de l’ONU.

« Ensemble, nous devons protéger ceux qui servent l’humanité et contribuer à bâtir un monde meilleur et plus sûr pour tous ».

Détenus au Yémen

Le Yémen, État de la péninsule arabique, est un lieu de travail particulièrement dangereux pour les Nations Unies.

« Au Yémen, 23 membres du personnel de l’ONU, ainsi que de nombreux autres travailleurs humanitaires, sont toujours détenus, certains depuis plus de trois ans », a déclaré le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Philémon Yang, dans son message à l’occasion de la Journée internationale.

Parmi eux, « un travailleur humanitaire du Programme alimentaire mondial est décédé en détention ».

Ces employés sont détenus par les autorités houthistes de facto dans les zones du pays sous leur contrôle. Le Yémen est en proie à un conflit civil depuis 2014 entre les militants houthistes et le gouvernement internationalement reconnu.

Ces employés travaillaient « à l’éducation des enfants, à la fourniture d’une aide médicale et alimentaire vitale à des millions de personnes et à la promotion de la paix et du dialogue », a rappelé M. Yang. « Leur travail doit être protégé. Je suis pleinement solidaire de toutes les personnes détenues. Elles doivent être libérées et protégées ».

Les membres du personnel détenus au Yémen sont tous des employés locaux. Avant leur détention, ils travaillaient pour l’ONU et d’autres agences, notamment le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), le Programme des Nations Unies pour le développement, l’UNICEF, l’UNESCO, le Programme alimentaire mondial (PAM), ainsi que les ONG CARE, Save the Children et Oxfam.

Le Président de l’Assemblée générale a appelé à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les employés de l’ONU détenus au Yémen et ailleurs.

Solidarité et action

  • La Journée internationale de solidarité avec les membres du personnel détenus ou disparus marque l’anniversaire de l’enlèvement d’Alec Collett, ancien journaliste travaillant pour l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, enlevé par un homme armé en 1985.
  • Son corps a été retrouvé dans la plaine de la Bekaa, au Liban, en 2009.
  • L’objectif de cette journée internationale est de mobiliser l’action, d’exiger justice et de renforcer la détermination à protéger le personnel et les soldats de la paix de l’ONU, ainsi que les travailleurs de la communauté des ONG et des médias.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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