Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), ces mouvements de populations ont été signalées à Manbij en raison de l’intensification des combats au cours de la semaine dernière, selon l’équipe spéciale chargée des personnes déplacées.

En conséquence, le nombre de personnes nouvellement déplacées est passé de 627.000 personnes à 652.000, selon un décompte effectué le 27 janvier.

Au cours de la semaine dernière, les hostilités ont continué à toucher la région nord-est et nord-ouest de la Syrie, en particulier dans l’est d’Alep et autour du barrage de Tishreen, ainsi que dans les gouvernorats d’Al-Hasakeh et d’Ar-Raqqa.

Une femme tente de sauver ses affaires après les inondations qui ont touché son camp dans le nord-ouest de la Syrie (Archives)

57.000 personnes ont quitté les sites de déplacés

Parallèlement, des affrontements et des violences liées au conflit ont également été signalés dans d’autres gouvernorats, notamment la zone côtière et le sud, au cours de la semaine écoulée.

Ces derniers développements interviennent alors qu’à l’intérieur du pays, les retours des personnes déplacées ont été réguliers mais minimes, en particulier à partir des camps de déplacés. Selon l’OCHA, environ 57.000 personnes ont quitté les camps depuis le 3 décembre.

Il s’agit principalement des familles monoparentales ou des hommes adultes qui rentrent pour retrouver leur famille ou évaluer leurs maisons. 

« Il s’agit d’une petite fraction par rapport à la population globale de 2 millions de personnes qui restent dans plus de 1.500 camps à travers Idleb et le nord d’Alep », précise l’agence onusienne.

210.000 réfugiés sont rentrés en Syrie depuis la chute d’Assad

De son côté, le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a indiqué que près de 210.000 Syriens étaient rentrés dans leur pays depuis le 8 décembre 2024. Cela inclut le retour depuis le 8 décembre de plus de 20.000 Syriens réfugiés en Jordanie, dont 90 % rentrent pour la première fois.

Au Liban, les passages quotidiens aux postes-frontières officiels se poursuivent au rythme de 1.000 à 1.500 par jour en moyenne. La plupart des rapatriés de Turquie ont cité Alep, Idleb, Damas et Hama comme étant les gouvernorats d’origine les plus courants.

Selon une récente enquête réalisée par le HCR, 27 % des 3.400 réfugiés syriens interrogés en Jordanie, au Liban, en Iraq et en Égypte ont indiqué qu’ils avaient l’intention de rentrer chez eux au cours des 12 prochains mois. Il s’agit d’une hausse significative par rapport aux résultats de la même enquête menée en avril 2024, dans laquelle moins de 2 % des réfugiés syriens avaient affiché l’intention de rentrer chez eux.

D’une manière générale, es facteurs communs qui influencent les décisions de retour des réfugiés et des personnes déplacées sont la destruction des biens, l’insuffisance des infrastructures et les problèmes de sécurité dans leur région d’origine.

© UNICEF/Muhannad Al-Asadi

Des habitants remplissent des jerrycans d’eau potable à un point de distribution dans le quartier d’Almyassar, dans la ville d’Alep, dans le nord de la Syrie.

413.000 personnes privées d’eau et d’électricité depuis deux mois

Par ailleurs, la situation humanitaire dans le nord-est de la Syrie est marquée par un accès humanitaire restreint, une insécurité permanente et une diminution de l’aide. Plus de 413.000 personnes sont privées d’eau et d’électricité depuis sept semaines après que le barrage de Tishreen a été endommagé le 10 décembre.

Dans tous les gouvernorats, le manque de services publics et de liquidités affecte gravement les communautés et la réponse humanitaire. À Homs et Hama, l’électricité n’est disponible que pendant 45 à 60 minutes toutes les huit heures.

Or le sous-financement de la réponse entraîne de graves conséquences humanitaires. Dans le nord-ouest de la Syrie, 102 établissements de santé ont déjà manqué de fonds depuis le début de l’année 2025.

L’ONU et ses partenaires humanitaires ont lancé un appel de 1,2 milliard de dollars pour aider les 6,7 millions de personnes les plus vulnérables en Syrie jusqu’en mars 2025.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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