Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les autorités tanzaniennes ont confirmé ce lundi « une flambée de la maladie à virus de Marburg dans le nord-ouest de la région de Kagera ».
L’OMS a été la première à signaler, le 14 janvier, une épidémie présumée de Marburg qui avait tué huit personnes dans cette région septentrionale. Les autorités sanitaires tanzaniennes avaient par la suite contesté cette information quelques heures plus tard, affirmant que les tests effectués sur des échantillons s’étaient révélés négatifs.
Depuis que les premiers cas suspects de Marburg ont été signalés, ce pays de l’Afrique de l’Est indique avoir renforcé sa réponse en améliorant la détection des cas, en mettant en place des centres de traitement et un laboratoire mobile pour tester les échantillons. Des équipes nationales d’intervention ont été également déployées.
Pas encore de traitements ou de vaccins
Selon l’OMS, la Tanzanie a acquis une « solide expérience » dans la lutte contre la maladie de Marburg, puisqu’il s’agit de la deuxième épidémie signalée à Kagera.
La première épidémie s’est déclarée il y a près de deux ans, en mars 2023, avec un total de neuf cas et six décès.
Malheureusement, il n’existe pas encore de traitements ou de vaccins approuvés contre la maladie de Marburg, bien que plusieurs soient en cours de développement.
« Toutefois, il est possible d’enrayer rapidement les épidémies grâce à des mesures de santé publique éprouvées pour prévenir les infections et sauver des vies, comme l’a fait la Tanzanie en 2023 », a déclaré lors d’une conférence de presse, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.
Compte tenu du faible risque global et des solides capacités du gouvernement tanzanien, l’OMS recommande de ne pas restreindre les échanges commerciaux ou les voyages vers le pays.
L’OMS débloque 3 millions de dollars
Pour soutenir la réponse de la Tanzanie, le chef de l’OMS a débloqué 3 millions de dollars du Fonds d’urgence de l’OMS. Cette somme s’ajoute aux 50.000 dollars déjà versés pour soutenir l’enquête initiale.
« L’heure est à la collaboration et à l’engagement pour protéger la santé de tous les habitants de la Tanzanie et de la région contre les risques posés par cette maladie », a ajouté le Dr Tedros.
Le virus de Marburg appartient à la même famille que le virus responsable d’Ebola. Il est très virulent, avec un taux de létalité oscillant entre 24 % et 88 %. Le virus est transmis aux personnes par des chauve-souris frugivores et se propage parmi les humains par contact direct avec des fluides corporels de personnes infectées, des surfaces et des objets contaminés.
La maladie commence soudainement avec une forte fièvre, de sévères maux de tête et malaises. De nombreux patients développent des symptômes hémorragiques graves dans un délai de sept jours.
Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).
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