Selon le HCR, cette attaque a commencé alors que notre ONG partenaire Proliska distribuait une aide vitale aux résidents, en collaboration avec les autorités locales, le 9 janvier. Deux habitants qui venaient de recevoir l’aide, une femme de 67 ans et un homme de 55 ans, ont été tué dans le bombardement.

« De violents tirs d’obus ont commencé et les ont forcés à interrompre la distribution », a déclaré dans un communiqué Karolina Lindholm Billing, Représentante du HCR en Ukraine. « Les autorités ont ensuite repris la distribution de l’aide dans une zone plus sûre de la ville ».

Plus de 50 humanitaires tués ou blessés en 2024

Les quelques 600 personnes qui résident dans la ville de Siversk, à une dizaine de kilomètres de la ligne de front, se trouvent dans des conditions très difficiles, sans électricité, sans eau, sans gaz et sans connexion. En étroite collaboration avec les autorités locales, le HCR et ses partenaires ont apporté une aide de base à la population sous forme de couvertures, de sacs de couchage, d’édredons et de jerrycans.

Ces derniers développements interviennent alors que les civils continuent de subir le poids de la guerre, avec au moins 12.000 morts depuis l’invasion russe à grande échelle en 2022, selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH). Plus de 50 humanitaires ont ainsi été tués ou blessés dans l’exercice de leurs fonctions l’année dernière en Ukraine.

« Les attaques contre les civils et les travailleurs humanitaires doivent cesser. Elles constituent une violation du droit humanitaire international. Il est absolument impératif que nous, nos partenaires et les autres humanitaires ayons accès à l’Ukraine et puissions poursuivre notre travail, en apportant une aide humanitaire cruciale et vitale à ceux qui en ont le plus besoin », a fait valoir Mme Lindholm Billing.

De son coté, le Programme alimentaire mondial (PAM) souligne dans un post sur X qu’au cours des quatre derniers mois seulement, les sites de distribution alimentaire qu’il soutient ont été ciblés à 19 reprises.

L’agence rappelle que ces équipes viennent en aide à 1,6 million de personnes en Ukraine, en leur fournissant de la nourriture et de l’argent.

Vivre au milieu des destructions, des sirènes et sous la menace des raids russes

De son côté, la branche de l’humanitaires de l’ONU (OCHA) rappelle que les agences d’aide continuent de rencontrer des difficultés pour accéder aux civils, prêt de la ligne de front en Ukraine. En 2024, plus de 300 incidents concernant la sécurité des travailleurs humanitaires ont été enregistrés, entravant l’acheminement de l’aide à ceux qui en ont le plus besoin.

C’est dans ce climat d’inquiétude que le Coordonnateur des secours d’urgence des Nations Unies, Tom Fletcher, s’est rendu, ce weekend, dans l’est de l’Ukraine, où il a fait le constat du quotidien des habitant qui vivent « au milieu des sirènes, des destructions et des déplacements causés par une guerre qui continue de faire des ravages ».

A Zaporizhzhia, M. Fletcher a été choqué par le carnage provoqué par le conflit.

« Les frappes aériennes tuent et causent d’énormes dégâts civils », a rapporté sur le réseau social X, le Coordonnateur des secours d’urgence. 

« À 7 mètres sous terre, des écoles ont été construites pour protéger les jeunes et leur éducation », a-t-il poursuivi. « La vie continue malgré la guerre. Et, comme partout, les parents réfléchissent profondément à l’avenir de leurs enfants ».

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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