« Tous les athlètes paralympiques ont des histoires d’une résilience incroyable, mais les histoires de ces athlètes et leurs parcours en tant que réfugiés ayant survécu à la guerre et à la persécution pour participer aux Jeux paralympiques sont hors du commun et sources d’inspiration », a déclaré Andrew Parsons, président du Comité international paralympique (CIP).

Représentant plus de 120 millions de personnes déplacées de force et 1,2 milliard de personnes ayant un handicap dans le monde, ces huit athlètes sont basés dans six pays et concourront dans six sports : para-athlétisme, para-haltérophilie, para-tennis de table, para-taekwondo, para-triathlon et escrime en fauteuil roulant.

« Ces athlètes ont persévéré et fait preuve d’une incroyable détermination pour se rendre à Paris 2024 et donner de l’espoir à tous les réfugiés du monde entier. L’équipe paralympique des réfugiés met en lumière l’impact transformateur du sport », a ajouté M. Parsons.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a souligné, pour sa part, que « les réfugiés s’épanouissent lorsqu’on leur donne la possibilité d’utiliser, de développer et de mettre en valeur leurs compétences et leurs talents, dans le sport et dans de nombreux autres domaines de la vie ».

« Au HCR, nous sommes extrêmement reconnaissants envers le CIP en tant qu’acteur clé de notre partenariat international croissant visant à amener le sport aux réfugiés. Le sport est essentiel à leur bien-être mental et physique, ainsi qu’à leur inclusion et leur intégration dans les communautés qui les accueillent », a-t-il ajouté.

« N’arrêtez jamais de rêver »

Vivant désormais en Italie, Amelio Castro Grueso s’apprête à concourir en escrime en fauteuil roulant à Paris. Après avoir enduré la mort de sa mère en Colombie à seulement 16 ans, il a dû faire face à une nouvelle tragédie quatre ans plus tard lorsqu’il a perdu l’usage de ses jambes dans un accident de la route.

Il a ensuite été contraint de fuir son pays en raison des menaces qui pesaient sur lui, arrivant dans un nouveau pays en fauteuil roulant sans connaître la langue parlée ni personne pour l’aider.

Après un long chemin de guérison, il s’est juré d’écrire un livre pour partager son histoire – mais il s’est rendu compte que davantage de gens le liraient s’il était un athlète médaillé.

Parmi ses plus grandes réalisations sportives à ce jour, M. Grueso a remporté le bronze dans la catégorie B de l’épée masculine lors du Championnat d’escrime des Amériques en fauteuil roulant 2024 au Brésil en mai dernier.

Son expérience lui a montré que, même au milieu d’énormes difficultés, la leçon la plus importante de la vie est de ne jamais abandonner.

« N’arrêtez jamais de rêver et peu importe les difficultés de votre vie ou le moment auquel vous faites face, n’abandonnez pas, continuez à vous battre. Le jour où vous vous y attendrez le moins, vous trouverez la lumière au bout du tunnel et ce moment merveilleux viendra où tout changera pour le mieux », a-t-il déclaré.

« Un modèle pour nous tous »

Parmi les autres participants se trouve le réfugié syrien Ibrahim Al Hussein. Après avoir perdu sa jambe dans une explosion en tentant de sauver son ami pendant la guerre civile en Syrie en 2012, il a fui vers la Grèce en fauteuil roulant, sans argent en poche.

Ce seront les troisièmes Jeux paralympiques successifs de M. Hussein représentant l’équipe paralympique des réfugiés.

De son côté, le Camerounais Guillaume Junior Atangana se prépare pour ses deuxièmes Jeux paralympiques après avoir terminé quatrième au 400 mètres T11 à Tokyo 2020.

S’il voulait à l’origine devenir un grand footballeur, il s’est tourné vers l’athlétisme lorsqu’il a perdu la vue.

Cette année, il s’alignera aux côtés de son guide et camarade réfugié Donard Ndim Nyamjua.

« Ne cessez jamais de croire »

Alors que les histoires de tous les participants font écho à l’immense adversité que chacun d’entre eux a affrontée, un message transparaît à maintes reprises : rien n’est impossible.

« L’équipe paralympique des réfugiés offre un modèle pour nous tous. Peu importe les difficultés de leur situation, ces athlètes ont trouvé un moyen de concourir au plus haut niveau du sport paralympique », a déclaré Nyasha Mharakurwa, chef de l’équipe paralympique des réfugiés.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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