Au deuxième jour de cette campagne de vaccination, qui a débuté samedi « nous avons atteint plus de 450.000 enfants de moins de dix ans », a indiqué lundi le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, lors d’un point de presse.

« Cela représente plus des trois quarts de la population ciblée. Le troisième jour de la campagne est en cours », a-t-il ajouté.

Cette campagne fait suite à celle menée l’année dernière auprès de centaines de milliers de jeunes enfants de moins de 10 ans. Le virus de la polio a récemment été détecté dans des échantillons d’eaux usées à Gaza, ce qui indique que la circulation du virus se poursuit, mettant ainsi en danger la vie des enfants.

La campagne est menée par le ministère palestinien de la Santé et mise en œuvre avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et d’autres partenaires.

Garantir une campagne de qualité

Le chef de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a écrit dans un message publié sur la plateforme de médias sociaux X que 1.700 membres de l’agence participent à la campagne dans les centres de santé et les points mobiles de l’UNRWA.

Par ailleurs, le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que « des équipes sont sur le terrain pour apporter leur soutien afin de garantir une campagne de qualité ».

Les équipes médicales de l’UNRWA constituent un tiers de la réponse, soit 555 des 1.660 équipes impliquées. Elles doivent distribuer des vaccins dans 10 de ses centres de santé : un à Rafah, trois à Khan Younis et dans la zone centrale, et un dans la ville de Gaza, dans le nord. Environ 60 points médicaux mobiles de l’UNRWA doivent effectuer également des vaccinations. La campagne devrait se dérouler jusqu’au 26 février.

Les agences des Nations Unies, comme l’Organisation mondiale de la santé, continuent de soutenir la population de Gaza.

Réouverture de boulangeries

De son côté, le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué lundi que le cessez-le-feu à Gaza lui a permis d’apporter plus du double de la moyenne mensuelle de nourriture qu’il livrait avant la mise en place de ce cessez-le-feu.

Cela a permis à l’agence onusienne de fournir des rations alimentaires complètes, de réapprovisionner et de rouvrir des boulangeries et d’atteindre les familles dans toute la bande de Gaza.

Le nombre de boulangeries fonctionnant à Gaza grâce au soutien du PAM est passé de cinq avant le cessez-le-feu à 25 aujourd’hui. En outre, quelque 780.000 repas chauds sont distribués quotidiennement.

Par ailleurs, depuis le mois dernier, les agences humanitaires ont examiné plus de 80.000 enfants âgés de six à 59 mois pour détecter la malnutrition, et ont admis ceux qui en avaient besoin pour un traitement approprié.

Situation tendue en Cisjordanie

En ce qui concerne la situation en Cisjordanie, le Secrétaire général de l’ONU est alarmé par l’escalade de la violence, les attaques et les opérations à grande échelle des forces de sécurité israéliennes dans les gouvernorats du nord de la Cisjordanie occupée, y compris le déploiement de chars israéliens pour la première fois depuis plus de deux décennies, a dit son porte-parole.

Le chef de l’ONU est « profondément préoccupé par le nombre croissant de morts, y compris d’enfants, le nombre croissant de Palestiniens déplacés et l’ampleur croissante des destructions d’infrastructures civiles ».

« Il est consterné par le fait que les enfants continuent d’être victimes de violences. Ces attaques et cette violence croissante doivent cesser. Il exhorte les forces de sécurité à faire preuve de la plus grande retenue et à n’utiliser la force meurtrière intentionnelle que lorsque cela est strictement inévitable pour protéger des vies », a ajouté son porte-parole.

Le Secrétaire général » rejette fermement les déclarations des responsables israéliens indiquant l’intention de rester dans certaines zones du nord de la Cisjordanie occupée pendant une période prolongée et de refuser le retour des Palestiniens déplacés dans leurs foyers ». « Il appelle Israël à respecter ses obligations en vertu du droit international et du droit international humanitaire, le cas échéant, et à prendre des mesures pour protéger les civils et assurer leur sécurité », a encore dit son porte-parole.

De son côté, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a prévenu que les opérations en cours ont de graves conséquences humanitaires.

Dimanche, des chars militaires et des forces supplémentaires ont été déployés par les forces de sécurité israéliennes à Jénine, avec pour ordre d’empêcher les habitants de revenir. Vendredi, une fille de 13 ans a été abattue près du camp. Dans la ville de Qabatiya, dans le gouvernorat de Jénine, les habitants ont reçu l’ordre de ne pas quitter leur domicile, tandis que des bulldozers ont rasé les routes, provoquant des coupures d’électricité pour environ 40 % de la population.

L’OCHA estime que le recours continu à des tactiques de guerre meurtrières dans les zones résidentielles est extrêmement préoccupant. Des dizaines de milliers de Palestiniens ne peuvent toujours pas rentrer chez eux, ce qui nécessite une aide humanitaire à grande échelle dans leurs emplacements temporaires actuels.

Source of original article: United Nations (news.un.org). Photo credit: UN. The content of this article does not necessarily reflect the views or opinion of Global Diaspora News (www.globaldiasporanews.com).

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